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ANDRÉ NIEL
Extrait du n° 119-120 de la revue Synthèses, (p. 58).
© Edition Synthèses, 1956
Le vol simple des yeux a dénoué la mort.
Chacun sur soi reflue, solitaire, apatride,
Mais se plonge en la source où, lavé de l'effort,
Il comprend l’infinie lumière du ciel vide.
Nulle Image de fer, nul esquif sur ces bords
N’a planté le signal d’un amour fratricide :
Le désir consumé, se délivre l’essor
D’une race rendue à ses forces lucides.
Plus vaste est le silence où monte le soleil... !
L’espoir s’est tu, livrant le monde à son éveil;
En nos yeux éblouis tout l'espace frissonne.
Quelle aurore inconnue a rattrapé la nuit ?
L’univers est le même, et pourtant inouï —
Un cœur plus calme, et c’est la naissance de l’homme.
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